lundi 30 janvier 2006

Pourquoi reviens-tu ?

Tu pars, tu disparaîs, tu t'éloignes et tu me laisse moisir toute seule ruminant ma colère. Puis tu reviens comme si rien ne s'est passé, comme s' il y a jamais eu de malaise et tu essaie d'adoucir mon amertume avec des paroles qui s'évaporent . Et voilà le cycle infernal dans lequel on est depuis un bon bout de temps et duquel je ne ressortirais jamais la même à force d'y vivre et revivre les mêmes confusions, les mêmes doutes, les mêmes peines.

Pourquoi tu reviens? Si seulement tu pourrais un jour me le dire honnêtement et avouer : c'est ma peau fraîche qui t'a manqué? ou bien ma nature agréable comme tu le dis? c'est ta peur de solitude peut être? c'est tes remords de "gentleman" qui a blessé une "lady" ? c'est ta conscience que j'ai mis mal à l'aise depuis qu'on s'est connus? c'est ton complexe de mec qui se sent si imparfait à côté d'une fille trop bien pour lui ?

POURQUOI TU REVIENS ALORS, POURQUOI ???

lundi 23 janvier 2006

Le bien , le mal

Qu'est ce le bien , qu'est ce le mal ? y a-t-il une définition bien précise, y a-t-il une unanimité là dessus? Pourquoi dit on alors " je croyais faire du bien " ou " je ne savais pas que c'est du mal que je fais " Pourquoi on juge que quelque chose est pour le bien: " pour ton bien", pour "le bien de tous", pour " le bien de l'humanité " et pourquoi l'on croit que telle chose, tel fait ou geste est mal? Pourquoi on demande " ça t'a fait du mal? " Pourquoi dit on " j'ai du mal à faire ceci, à comprendre cela"...? Pourquoi on juge qu' " Y a pas mal à faire ceci ou cela " , que "c'est bien de faire ceci ou cela "?
Et pourquoi l'on croit qu'on fait du bien alors que c'est le mal qu'on fait ? Et pourquoi l'on croit qu'on fait du mal alors que c'est le bien qu'on fait ? Comme c'est contradictoire mais vrai aussi !

vendredi 20 janvier 2006

La prétention de rien

Qu'est ce que la prétention ? est ce l'arrogance , la vanité, la flatterie de l'égo ou est ce la confiance excessive en soi, l'auto défense agressive, la satisfaction de soi même ? est ce bien? est ce mal ? tout dépend de quel angle on voit les choses, de quelle manière on interprète les mots et de quel genre de personne on est. Il suffirait d'un rien pour faire la différence et la différence n'est rien qu'une affirmation de soi. Et comme l'a si bien chanté Obispo:

Qui peut prétendre me connaître
Sans se contenter du paraître
Image toute faite ou projection
C' qu'on vous prête est à confusion
Qui peut prétendre me comprendre
Quand il faut de tout se défendre
Passé les on-dit, cassé la glace
Et gratté le vernis en surface
Quand soit même on cherche et se perd
Pour toute une vie qu'on veut bien faire

Je suis comme je suis
J'aime comme j'aime
Même si j'en paie le prix
Je suis comme je suis
Je suis mes envies
Comme suivent ceux qui m'aiment
Je rêve comme je rêve
Plutôt mal que bien
Parfois même un rien
Je suis comme je suis
En tout cas je n'ai
La prétention de rien

Autres citations sur la prétention:

* Les prétentions sont des lettres de change tirées sur l'amour propore du voisin qui les renvoie toujours protestées. Comte de Belvèze.

* Les prétentions sont une source de peines, et l'époque du bonheur de la vie commence au moment où elles finissent. Chamfort.

jeudi 5 janvier 2006

Je veux une voiture

Bon, ça fait déjà des années que je conduis, depuis que j'ai eu 20 ans au fait et pour moi, outre le fait que c'est une vraie passion que de conduire une bagnole, c'est aussi une nécessité absolue de nos jours. Et pour la pauvre princesse que je suis, courir après un métro, chercher désespérement un taxi, ou être à la merci de quelqu'un , avec l'humeur du temps ( pluie, vent, chaleur...) et celle des gens: c'est un vrai enfer !!!

Donc, j'ai décidé d'acheter une voiture, certes d'occasion et avec crédit ( eh oui, encore une princesse fauchée :-) mais au moins, ça sera MA voiture et je serai alors libre comme l'air et seule responsable de mon sort. Je pourrai faire mes courses sans avoir besoin de quelqu'un pour me donner un coup de main et porter mes sacs. Je pourrai m'attarder au travail sans embarras de faire attendre la personne qui me ramène ou angoisse de revenir tard chez moi si je sors seule ( comme je devrais chercher un taxi qui ne viendra pas en un clic de doigts). Je pourrai rentrer le weekend voir ma famille sans être obligée à me coller à un siège de train fatiguant pendant des heures et subir les aléas d'un voyage en transport commun terrible, surtout durant les périodes de fêtes ou vacances. Je pourrai sortir respirer de l'air frais quand je m'étouffe chez moi. Je pourrai surtout partir au secours de personnes que j'aimes même au milieu de la nuit...

Je pourrai faire des tas de belles choses tant que j'ai une voiture. Eh oui, je vois toujours la vie en rose mais il y a toujours quelqu'un pour me rappeler l'autre côté noir que je vois rarement (car je préfère l'ignorer tout simplement). Et dans ce cas bien précis, c'était mon papa qui a usé de tout son talent de destructeur de volontés et de rêves pour me faire changer d'avis et me convaincre de ne pas acheter une voiture: il m'a d'abord lister la somme d'argent que je dois payer pour entretenir la voiture ( y compris assurance, taxes et carburant ), celle que je dois payer pour le crédit, celle que je dois payer en cas d'accident ( eh oui, il est très optimiste mon vieux). Il m' a également expliqué comme c'est difficile de conduire durant les embouteillages, combien c'est dangereux de conduire durant les intempéries, combien c'est dangereux de conduire toute seule pour longue distance ou la nuit. Il m' a également et subtilement rappelé que j'ai un loyer à payer, des dépenses quotidiennes à assumer et que surtout que je dois pas compter sur lui pour me secourir si je trébuche...

Bref, même un vrai discours déprimant ne peux changer l'idée que je me suis fixée: je veux une voiture et je l'aurai !!!

mercredi 4 janvier 2006

Le train de ma vie

medium_papillonrose1.gifHier, et comme d'habitude j'ai pris le train pour rentrer. Cela fait plus de deux ans que je prenais le train et bizarrement hier je me suis souvenue de la première fois où je devais partir pour terminer mes études de troisième cycle loin de ma ville natale, de ma famille et de mes amis. Je me suis rappelée combien c'était difficile de quitter toute une vie et commencer une toute nouvelle , encore mystérieuse et si effrayante au début. Je me rappelle avoir passé tout le trajet en larmes tout comme ma famille au quai de la gare puis à la maison. c'était la première fois que je les quitte pour longtemps et je vise par longtemps une semaine (puisque je rentrais chaque weekend les voir).
Je me suis égalment rappelée de la première fois où je devais quitter le pays et partir très loin, dans un autre monde où lorsque moi je me réveille, certains dorment encore. C'était plus pénible pour ma famille que le jour où j'avais pris le train. Ma mère était effrayée rien qu'à l'idée que je monte en avion, que je frôle la mort quelque part et qu'il se pourrait que ça soit la dernière fois qu'elle me voit.
Mais maintenant, tout a changé, tout est devenu normal et banal et le fait que je sois loin n'est plus un problème. Cependant à chaque fois que je rentre, je vois toujours dans ses yeux, les yeux de ma maman, une joie énorme et une grande tendresse. Et quelque part je suis devenue l'invité d'honneur de la famille: chaque fois que je rentre, c'est la fête à la maison.
Et puis hier, dans le train, toujours enfouie dans mes pensées profondes, soudainement je me suis demandée " Et si un jour je revenais plus? si un jour je quitterais la vie? Si un jour, je pars très loin , je pars à l'autre monde? Que se passerait il ?"
J'ai toujours comparé la vie à un train qui part vers une destination précise et s'arrête de temps à aute pour laisser descendre des passagers et faire monter d'autres. Parfois il accélère, parfois il ralentit ou fait des retards. Parfois, il est plein, parfois il est vide. Parfois, il passe dans des tunnels noirs, parfois il traverse la mer ou la compagne verdâtre mais dans tous les cas et quoiqu'il en soit, il arrive à destination, celle qui lui est attribuée avant même qu'il parte et il arrive toujours au temps qu'il lui a été fixé... même avec un peu de retard.

lundi 2 janvier 2006

What do guys like about me ?

Guys Like That You're Sensitive

And not in that "cry at a drop of a hat" sort of way.You just get most guys - even if you're not trying to.
Guys find it is easy to confide in you and tell you their secrets.No wonder you tend to get close quickly in relationships!
Traduction brève: d'après ce test, j'accroche avec les mecs et ils me trouvent tellment sensible qu'il se confient à moi et me racontent leurs secrets. C'est vrai que je suis sensible à fleur de peau mais pour ce qui est des secrets, j'en ai jamais su ce qu'il fallait savoir.