vendredi 20 avril 2007

Pour (un) peu d'amour...(suite et fin)

(...) Les disputes devenaient de plus en plus violentes. Un jour, ou plutôt, un soir d'hiver, il la jeta dehors en pyjama. Elle le suppliait de lui ouvrir la porte (de la maison dont elle payait le loyer), de ne pas faire de scandales, les voisins parlaient déjà de cette pauvre vieille fille qui s'est mariée à un divorcé chômeur qui la maltraitait.
La famille a finalement essayé d'intervenir. Ses frères, son père et son beau frère lui ont tous ordonné de quitter ce " connard". Pour peu d'amour et par désespoir, elle se résignait à subir le mal que lui infligeait son mari que de revenir à son ancienne vie tristounette.
Ils étaient déçus, ils lui ont carrément dit : " ne viens plus nous demander de l'aide une prochaine fois. Tu l'as choisi, tu tiens à lui.Qu'il te tue alors, on s'en foue !" Et dire qu'elle a sacrifié sa vie et sa jeunesse à les servir, à les aimer tant !
Le mari a fini par lui admettre son droit d'avoir un enfant à elle. Il accepta d'aller voir un médecin pour voir comment convevoir ce bébé à cette vieille à la fin de ses quarantaines. Il devait prendre des médicament fortfiant sa " semance". Il faisait juste semblant de les prendre car au fond il ne voulait pas de charges supplémentaires. Il s'est remarié juste pour avoir un bon repas, un coin où dormir et en extra quelqu'un pour " baiser " sans frais".
Et les mois passaient, elle y tenait encore à ce bébé même si son ventre ne grossissait pas. Lui, il continuait à abuser de son amour et de son désespoir. Elle consultait plusieurs médecins, cherchaient des explications, en vain. Elle commençait à désespérer, à croire à sa stérilité, à tout remettre en cause, à se haiir, à maudire son destin, à détester sa vie.
Et puis un jour, elle constata que cela faisait des semaines qu'elle n'a pas eu ses " menstruations ". Elle était folle de joie. Elle qui n'y croyait plus! Un miracle enfin! Elle recevra enfin un peu d'amour, l'amour qu'elle attendait toute sa vie !
Les semaines se succédaient, elle s'étonnait de n'avoir ni nausées ni vomissements. Il n'y avait aucun des signes de grossesse dont ses copines au boulot lui en parlaient. Le doute la rongeait. Elle décida enfin de consulter un médecin.
Le gynécologue lui posa un tas de questions, lui demanda des analyses, un échographie. Il la calma, essaya de la rassurer comme il compatissait avec son excitation d'avoir un enfant à un âge si "tardif".
Les résultats communiqués après une longue attente: elle était pas enceinte, elle a simplement eu sa ménopause !
...
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jeudi 19 avril 2007

Pour (un) peu d'amour ...*

Elle a perdu sa mère à l'âge de 16 ans. Etant l'aînée, elle a sacrifié ses études pour rester à la maison s'occuper de son père, ses 3 frères et sa soeur. Les années se sont passées. Les frères ont grandi, 2 se sont mariés. La petite soeur s'est mariée elle aussi et a déjà 2 enfants.

Mais elle, elle est restée au service de son frère gâté et son vieux père " grincheux" qui s'est remarié et divorcé à plusieurs reprises.
Elle a décroché un "petit boulot" dans une manifacture de textile pour aider la famille à survivre et pour avoir un peu plus de reconnaissance, un peu d'amour...
Elle s'approchait des quarantaines, mais personne ne s'approchait d'elle. Elle a rejeté quelques demandes en mariage avec des veufs et des vieux obsédés.
Par désespoir, elle a finalement accepté une demande d'un divorcé, sans revenu fixe, ayant 2 enfants d'un mariage précédent. Elle a accepté une petite célébration discrète de leur union, elle qui rêvait tant de cet événement (qui lui semblait par moment si loin).
Pour elle, l'important était qu'elle change de vie, de visages, de maison. Elle rêvait d'un peu d'amour, d'un peu d'attention, d'un peu de chaleur. Elle espérait découvrir enfin le côté rose de sa vie tant assombrie de malheurs mais...
Quelques mois après le mariage, son mari commençait à se plaindre de ses nouvelles charges: il avait déjà une pension à payer à son ex femme et ses enfants, maintenant il devrait payer un loyer et les dépenses de Madame.
Il a réussi à l'attendrir et encore par désespoir, elle a accepté de sacrifier son pauvre salaire pour payer le loyer et les dépenses du foyer. Elle voulait que ce mariage réuississe à tout prix, elle ne voulait pas revenir à la maison familiale, elle voulait une famille à elle seule!
Son père se plaignait déjà de son départ, lui qui est resté sans " servante" avec son fils. Elle a accepté de passer en fin de journée de travail ( accroupie à une machine à coudre) leur préparer leur repas et nettoyer la maison, chose qui ne plaisait pas à son mari.
Monsieur voulait qu'elle soit à son service, lui et ses enfants terribles, ( il les a imposé à la nouvelle mariée et depuis ils passaient 5 jours sur 7 chez elle). Il l'a même obligé à leur faire leur toilette, préparer leurs goûters pour l'école, payer leurs frais scolaires, leur acheter des vêtements...etc.
Les disputes ont fini par éclater. Elle se révoltait. Elle réclamait un peu d'amour. Elle voulait un enfant. Elle voulait quelqu'un de nouveau à qui s'attacher et pour qui se sacrifier. Elle voulait être mère, de son propre sang et chair, elle qui a materné ses frères et soeur toute sa vie, qui a accepté de materner les enfants d'une autre. Elle demandait juste un peu d'amour, assez pour lui faire grossir le ventre. Elle voulait un enfant à elle !
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Lui, il la battait ... pour peu d'amour ( à suivre )
* ceci est une histoire vraie !

vendredi 13 avril 2007

Paraskevidékatriaphobie ?!

Qui pourrais répéter ce mot 3 fois de suite sans bafouiller ? :)
Croyez vous à un tel mythe ?

mercredi 11 avril 2007

Un homme lâche !

Un homme!? je dirais des hommes!!medium_larmes-de-femme-1.2.jpg
Pauvres de nous, femmes !
Pauvres de nous, mères !

" Pauvre, pauvre de toi
Qui ne rêve pas
Et qui n'aime pas "

Charles Aznavour - Dis moi.

mercredi 4 avril 2007

Une histoire vraie *

Pour mettre un peu plus de sens à la vie. Ceci est une histoire vraie :

Il s'appelait Fleming, c'était un pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans ce marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer. Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.

Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.

- Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils!

- Je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait ! répondit le fermier écossais.

Au même moment, le fils du fermier vint à la porte dela cabane.

- C'est votre fils? demanda le noble.

- Oui, répondit fièrement le fermier.
- Alors, je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux seront fiers.

Et le fermier accepta.

Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et à La grande finale, il fut diplômé de l'Ecole de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres.

Porteur d'une grande aspiration, il continua jusqu'à être connu du monde entier. Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.

Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage était atteint d'une pneumonie. Qui lui sauva la vie, cette fois ?...La pénicilline.

Comment s'appelait le noble ? Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill.

Quelqu'un a dit un jour : Tout ce qui s'en va revient...

Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.

Aime comme si tu n'avais jamais été blessé,

Danse comme si personne ne te regardait.

Chante comme si personne ne t'écoutait.

Vis comme si le Ciel était sur la Terre.

* Reçu dela part d'un ami