Ceci était mon premier essai de prose " poétique", ça remonte à très loin, à un premier amour qui n'est plus. Je l'ai retrouvé dans ma boîte à souvenirs nostalgiques. J'en ai ri, j'en ai pleuré et je ne sais pas pourquoi j'ai voulu le publier et partager après autant d'années :
Pardonne moi si j'étais aussi dure
Pardonne moi si j'étais aussi lâche
Je sais que rien ne calme cette brûlure
quand on sent que tout un amour se gâche
Dieu sait comme j'aurais aimé te retenir
Mais oser me battre n'a pas été mon fort
Voilà, je me tourmente avec ce souvenir
Et à chaque fois je me dis comme j'avais tort
Savoir qu'il y a maintenant une autre
Comprendre que tu vas enfin m'oublier
Et que ça ne servira à rien d'attendre
Je ne me suis jamais sentie si affligée
Mais ce qui me tue encore et encore
C'est comprendre ce que dis ton silence
Que dans tes yeux mon amour n'est pas mort
Mais comment survivre une telle souffrance
Plus envie de faire semblant que c'est fini
Je suis meurtrie, je te l'avoue, je te regrette
J'ai toujours rêvé qu'un jour on sera unis
Mais dans mes yeux la peine se reflète
Comment t'oublier ? t'es devant moi tout le temps
Et si je dis que ça ne me fais rien, je mens
On me demande comment j'ai eu le cran
de te laisser partir puis te pleurer dans un chant
Mais l'on ne sait pas que t'es une partie de moi
Et que dans mes veines, ton amour est mon sang
Aurais un jour vraiment le choix
Quelqu'un prendra-t-il un jour ton rang ?
Bon, je dois avouer que je suis pas très douée dans le domaine mais c'était très sincère, ça ressortait -dans le temps- du fin fond de mon âme.
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